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BIENNALE DE LA MÉDITERRANÉE A TARSUS: exposition d’Edith Roux

TARSUS
15.10.2023
30.11.2023

Mersin, Adana, Osmaniye , Hatay, Kahramanmaraş

L’Institut français de Turquie participera à la première Biennale de la Méditerranée de Tarsus sur le thème “On peut le faire/Yapabiliriz” avec l’œuvre de l’artiste française Edith Roux Les passant.e.s.

A propos de la Biennale :

La Biennale Méditerranéenne/Art Contemporain vise à rassembler des artistes, des initiatives, des groupes et des forces artistiques de la région, et à établir et développer la communication d’idées, d’idéaux, d’art et de culture. En outre, réorganiser les œuvres et les événements d’art contemporain dans le contexte de la région avec une nouvelle perspective visionnaire, développer les relations avec les institutions et événements culturels de toute la région méditerranéenne, en y diffusant les pouvoirs artistiques et culturels, et créer une collection muséale internationale où les œuvres d’art contemporaines peuvent être incluses autant que possible.

La Biennale internationale d’art contemporain de la Méditerranée, intitulée « On peut le faire », vise à contribuer à une meilleure compréhension du patrimoine culturel et de l’avenir de la Méditerranée, à permettre aux villes et aux habitants de la région d’interagir davantage les uns avec les autres et à démontrer que L’art est une voie importante de changement et de transformation.

Les commissaires de cette biennale ;

  • Tansel Türkdoğan
  • Fırat Arapoğlu
  • Seyhan Boztepe

La Biennale internationale méditerranéenne se tiendra du 15 octobre au 30 novembre 2023, avec des lieux identifiés et des événements parallèles dans les villes de Mersin, Adana, Osmaniye, Hatay et Kahramanmaraş en coordinations avec son centre Tarsus.

Edith Roux

Après des études d’histoire de l’art aux Etats-Unis, Edith Roux entre à l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles dont elle sort diplômée en 1993. À travers ses photographies, vidéos ou installations, l’artiste pose un regard sensible, à la fois poétique et politique sur les espaces en transition. Son œuvre met en lumière les formes de biodiversité qui opposent une résistance à l’uniformisation de nos sociétés.

L’artiste a participé à de nombreuses expositions en France et à l’étranger, parmi lesquels La Bibliothèque nationale de France, Paris-Photo au Grand Palais, les Rencontres d’Arles, Le musée d’art moderne et contemporain Les Abattoirs à Toulouse, la Maison européenne de la photographie, la biennale de Lubumbashi (RDC), la biennale d’art contemporain de La Havane, etc.

Ses photos font partie de collections publiques telles que le Centre National des arts plastiques, la Maison européenne de la photographie, la Bibliothèque nationale, le FRAC Bretagne, la Fondation Neuflize OBC, le musée d’Art et d’archéologie d’Aurillac, l’artothèque de Grenoble, le musée de la photographie de Braga au Portugal, etc.

Quatre monographies de ses travaux ont été publiées : Traversées, Les Dépossédés, Dreamscape et Euroland.

Les passant.e.s

Chorégraphie et danse: Mufasa

Musique: Nicolas Repac

L’installation vidéo Les passant.e.s est très librement inspirée des discours d’Aristophane et de Diotime dans Le Banquet de Platon. Cette oeuvre tente de répondre à des préoccupations féministes de façon non binaire, tout en cherchant à éviter les pièges de l’essentialisme. Un être androgyne évolue au milieu d’une nuée d’éphémères, insectes qui apparaissent le soir, à la fin de l’été et ne vivent que quelques heures. Le personnage, tel un esprit, danse au milieu des insectes volants, évoquant la fragilité de notre existence. La diversité des mouvements chorégraphiés, figurée par les changements de couleur du costume, suggère « l’infinie variation des modalités d’existence » dont parle Paul B. Preciado, au-delà des codes culturels « hétéronormatifs ». Le.la danseur.euse  dialogue avec un.e autre, féminin, masculin, androgyne, figure de l’altérité enfouie en chacun de nous. Ces traversées où la chorégraphie épouse les métamorphoses du personnage, placent la fluidité de l’identité au centre d’un mouvement jamais achevé.

Ce projet a reçu le soutien de la Fondation des artistes.