EXPOSITION : JOIE DE VIVRE – EMRE RENDE

Institut français Galerisi

04.10.2020

“Terre” est un nom inapproprié pour cette planète, qui devrait s’appeler “Océan”.

Arthur C. Clarke

Après l’exposition Voyage en Francophonie, retrouvez les photographies d’Emre Rende avec son exposition Joie de Vivre.

“Terre” est un nom inapproprié pour cette planète, qui devrait s’appeler “Océan”.

Arthur C. Clarke

 

Je suis méditerranéen ! 

La joie de vivre est pour moi synonyme de mer, de natation et de plongée. Comme beaucoup parmi nous, les ports, les plages, les piscines m’attirent et me soulagent. Lorsque je découvre une nouvelle ville, je commence toujours par sillonner ses rives et rivages. Je suis collé au hublot de mon avion lorsque je traverse les océans. Je choisis les routes côtières même si elles provoquent de grands détours …

Mes souvenirs d’enfance les plus chéris sont ceux des plages d’Antalya alors que j’apprenais à nager avec mes grands-parents. Encore maintenant, pourtant quarantenaire, je redeviens enfant dès que je plonge dans l’eau.

Cette exposition est dédiée à cet amour de l’eau. Vous allez y découvrir des paysages maritimes et aquatiques mais aussi les personnages qui les font vivre avec joie.

Belle visite à vous,

Emre Rende

 

Né à Ankara en 1981, Emre Rende commence à prendre des photos à l’âge de 16 ans avec l’appareil de son père. Il passe son Baccalauréat Economique et Social au Lycée Charles de Gaulle de Londres en 1999 et découvre la chambre noire la même année au début des études de sciences politiques à Lancaster University. A 22 ans, son service militaire le conduit à Van à l’est de la Turquie où il devient le photographe de son régiment. Il termine ses études avec une maîtrise en Politiques au Moyen Orient au School of Oriental & African Studies à Londres et joint Al Jazeera English où il occupera plusieurs postes jusqu’en 2013. Passionné par l’Afrique depuis son enfance, il y déménage en 2014 en se basant au Kenya et prend des photos pour Reuters, Amnesty International et Capa Pictures. Ses photos de la guerre civile au Soudan du Sud sont publiées dans Le Monde, The Guardian et Die Zeit. Il retourne en Turquie en 2015 pour lancer 3RD CULTURE, un studio créatif multidisciplinaire.